4a - La production d'eau chaude sanitaire
La production d'eau chaude sanitaire est un élément déterminant du confort. On ne conçoit plus, en effet, d'installation sans prendre en compte la production d'eau chaude. La production d'eau chaude est soit instantanée, soit accumulée, associée à la production de chaleur ou indépendante.
L'eau chaude instantanée (gaz et plus rarement électrique)
Dans ce cas, il n'y a pas de stockage, l'eau chaude est produite à la demande mais la quantité produite est limitée par la puissance du générateur (exemple : 11 l/mn à 45°C pour une chaudière gaz de 22 kW). Ainsi, il est pratiquement impossible de tirer simultanément de l'eau chaude en plusieurs points. Cette solution très courante il y a encore quelques années du fait de son coût économique à l'achat, ne s'avère plus pertinente à l'heure actuelle.
Ce principe n'existe quasiment pas dans une installation neuve. Et pour
cause ! Lorsque l'on doit s'équiper, choisir une chaudière
n'offrant qu'un seul service (le chauffage) et un appareil indépendant
pour la production instantanée d'eau chaude n'a pas vraiment de
sens.
L'eau chaude accumulée
Elle est en général la meilleure garantie d'une production abondante et donc confortable.
C'est l'eau de la chaudière (du système de chauffage) qui va réchauffer, grâce à un échangeur, l'eau sanitaire stockée dans un ballon. Le ballon est soit solidaire de la chaudière soit séparé. Paradoxalement, dans ce dernier cas on parle de préparateur indépendant. Or, on voit bien que par définition il ne l'est pas.
L'eau chaude est toujours stockée dans un ballon et le réchauffage
de l'eau est assuré soit par une résistance électrique
soit par un petit brûleur à gaz situé à la base
de l'appareil.
Nota : entre parenthèses figurent les énergies
le plus couramment associées au système de production d'eau
chaude sanitaire décrit.
4b - L'isolation thermique.
L'isolation thermique est indispensable et doit être traitée avec soin. Elle sert à limiter les déperditions d'un bâtiment. Les sources de déperditions sont multiples comme le montre le dessin ci-dessous. Elles sont dynamiques (fuites par les joints d'étanchéité ou par le renouvellement d'air) ou statiques (fonction de la conductivité thermique des matériaux : plus la conductivité est faible, meilleur est l'isolant).
Les besoins thermiques dépendent du degré d'isolation, plus on isole, moins on utilise d'énergie pour combattre les déperditions.
Il ne faut pas pas perdre de vue cependant que plus on tend vers une "'isolation parfaite ", moins le gain est important et plus cela coûte cher. Il y a lieu, là aussi, de trouver le bon compromis. En matière d’isolant le bon produit est celui qui a vraiment été conçu pour ça.
Là aussi, les possibilités sont nombreuses. On peut citer quelques-uns des matériaux isolants les plus couramment utilisés : laine de verre, laine de roche, polystyrène plus ou moins expansé, polyuréthane et maintenant des isolants naturels comme le chanvre, le liège, les plumes...
4c - La ventilation mécanique.
La ventilation des habitations est obligatoire. Elle est la conséquence
directe de l'isolation. En effet, lorsqu'on isole un bâtiment, on
le rend étanche dans la mesure où on diminue au maximum les
fuites parasites. Dès lors, il devient indispensable de ventiler.
Faute de quoi, on risque de se retrouver rapidement dans une ambiance polluée
et saturée d'humidité.
La ventilation est soit mécanique, soit naturelle. D'un point
de vue économique, la ventilation naturelle ne coûte quasiment
rien à l'installation (hormis quelques grilles de ventilation).
Malheureusement, ce système est sans contrôle. Et à l'usage, l'économie de
départ a vite fait de s'envoler par ces grilles. De fait, on peut se demander à
quoi sert une isolation très performante si on est incapable de contrôler les
fuites liées au renouvellement d’air. Ne trouve-t-on pas, dans de nombreux
logements, les grilles de ventilation obturées en hiver (autant pour des raisons
d'économie que de confort, d'ailleurs) ?
4d - La régulation
C'est un élément de confort. Son but est d'automatiser
l'installation et de dégager ainsi l'utilisateur de toute manipulation.
La régulation est au chauffage ce que le verrouillage centralisé
ou l'ouverture électrique des vitres sont à l'automobile.
Ce n'est pas indispensable, mais quand on l'a...
La régulation, grâce à sa sonde extérieure,
anticipe les conditions climatiques et règle l'installation de chauffage
en conséquence. C'est donc également une source d'économie
dans la mesure où il y a adéquation entre besoins de chauffage
et puissance fournie. Ce résultat est quasiment impossible à
atteindre manuellement. De plus, la programmation permet de régler
les températures de confort et d'abaissement en fonction des périodes
de présence.
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